Ravie de partager ceci avec vous
Discussion : des échanges nourrit avec plusieurs personnes ces derniers jours qui m’ont fait gouter avec beaucoup de conscience le plaisir de partager. D’écouter.
✨Quand ça va mal, quand ça disjoncte c’est primordial.
J’étais bien – en « mode moi » – pas stressée – ouverte et sincèrement présente.
Dans chacun de ces moments est survenu la même petite zone de fragilité : j’ai senti que mon interlocuteur souffrait.
On a pris le temps d’une respiration, un thé, et on a tranquillement ouvert des fenêtres, déverrouillé des portes, changé d’angle de vue.
✨Quand ça va mal, quand ça disjoncte c’est primordial.
Ça s’installe avec lenteur, parfois même avec une certaine douceur.
Ça s’installe comme si de rien n’était.
Sans en avoir l’air.
Presque délicatement.
On n’y croit même pas.
💥On se dit qu’on s’invente des maux, qu’on interprète sa vie.
On a l’impression que c’est faux, momentané, peut-être dû à la fatigue.
On n’y prend pas garde.
Il arrive que rien ne bouge vraiment pendant longtemps. Alors on s’installe aussi là-dedans.
💥On s’invente des mots, on interprète sa vue.
On avance malgré tout et c’est finalement normal d’être dans cet état.
Fatigué, jamais trop bien, jamais trop mal.
Il y a les WE pour décompresser.
On s’y installe sans plus penser.
Et puis un matin au réveil quelque chose a vibré.
C’est une impression.
L’air, les couleurs, les sons, ton odeur, ta présence, ma présence … quelque chose est là qu’on ne connaissait pas.
Innommable.
🆘Debout devant ton lit tu as perdu la mémoire – tu ne sais pas pourquoi tu t’es levé.
Tu tangues un peu.
🆘Assis-e sur ta chaise devant ton bol de café – ton attention à du mal à se fixer.
Tu fermes les yeux.
🆘A genoux dans l’entrée tu ne sais plus nouer tes lacets.
Tu es essoufflé-e.
🆘Allongé-e sur le canapé, tes idées s’embrouillent.
Tu ne sais pas si c’est la peur (de quoi?), la fatigue, la solitude, … enfin quelque chose ne va pas.
Aujourd’hui tu n’iras pas bosser.
Tu ne peux pas.
Le médecin, le psy, ont diagnostiqué et prescrit.
C’est leur job.
Tu peux rentrer chez toi. Ça va aller.
Un jour.
Et si tout se passe bien tu pourras retourner bosser.
Sinon continuer à prendre ces petites pilules un certains temps, y ajouter un autre traitement, une autre thérapie peut-être et t’installer dans une autre routine.
Sans boulot, sans amis, sans savoir.
Tu peux aussi aller un peu plus loin dans ta détresse et observer à distance le déséquilibre prendre place dans ton corps.
Perdre un peu de poids, en prendre beaucoup, accueillir une maladie grave … le corps est fantastique et trouve toujours un moyen de dire.
Si quelque part en toi résonne une petite voix – écoute ce qu’elle murmure.
N’attends pas qu’elle se mette à hurler, qu’elle se mette à pleurer.
Si tu ressens que quelque chose bouge, mais que tu n’arrives pas à nommer, et que ton corps commence à te le faire sentir alors je t’invite à en parler.
🧡Prends contact. Je peux t’aider.