Ravie de partager ceci avec vous
Un article publié il y a 1 an, en plein stress !
Le jeûne … sujet du numéro 7 de la revue – en février 2019
Le sujet du mois est la détoxication !
J’ai choisi de vous en parler à l’approche du printemps. Si vous avez lu les premières pages de ce numéro, vous savez qu’en médecine chinoise le printemps est là !
Saison du renouveau, de la naissance, de la reproduction, … saison vivante.
Pour pouvoir l’accueillir avec un maximum de réceptivité, et profiter de tout ce que contient cette saison de promesses pour mon organisme tout entier, cette année j’ai eu l’envie de pratiquer une détoxication assez radicale sous la forme d’un jeûnesec.
J’avais déjà jeûné, en buvant de l’eau, je pratique le jeûne intermittent quotidien en ne m’alimentant pas durant 16h au minimum puis en m’octroyant une fenêtre de 8h durant laquelle j’apporte à mon organisme une alimentation choisie pour lui permettre de se construire, et/ou de reposer certains organes, mais jamais encore je n’avais pratiqué de jeûne sans boire.
Pourquoi ?
Après une courte réflexion je suis obligée d’avouer que je convoquais ma peur … la petite créature fragile et sournoise qui m’habite parfois et dont je ne prends pas assez soin. Ma peur de l’inconnu tout simplement que j’alimentais de mon ignorance.
Il parait qu’il FAUT boire …
J’ai donc cherché dans les livres que j’avais à la maison si je pouvais trouver des renseignements sur le jeûne sec, puis je suis allée farfouiller sur internet ou je suis bien entendu tombée sur un nombre délirant de témoignages au nombre desquels ceux de Thierry Casasnovas. Abonnée à sa chaine j’avoue ne pas prendre suffisamment de temps pour tout regarder, écouter, tester. Il est très prolixe !
J’avais décidé de jeûner, sur une courte période j’ai donc choisi de le faire sur une fin de semaine puisque je ne donne plus de cours régulièrement le dimanche – pensant que je pourrais me reposer si quelque chose ne tournait pas comme je l’espérais au niveau énergie !
J’ai donc arrêté de m’alimenter et de boire un vendredi soir. Avec une charge de cours assez importante pour quelqu’un de mon âge et de mon gabarit en fin de semaine. Il était évident que je serais fatiguée (c’est de toutes manières toujours le cas le samedi après mon retour … je pique du nez ! … normal après 10h à 15h de cours intenses en 2 jours).
Je n’ai pas été plus fatiguée que d’habitude, mais j’avais également ce WE des séances de Shiatsu et j’imagine que le fait même de rester active et de pratiquer le Shiatsu m’a maintenue à un haut niveau d’énergie un peu plus longtemps que d’habitude.
Les 2 jours ont passé très vite et m’ont un peu laissée sur ma faim… c’est le cas de le dire !
J’ai alors décidé de pratiquer ce jeûne sec 1 fois par semaine sur 24h minimum à partir de janvier et de m’abstenir de m’alimenter et boire au minimum 72h – 1 fois par mois.
Je vous explique pourquoi maintenant !
1- Mon énergie après ce premier jeûne m’a semblé réellement restaurée. L’impression au quatrième jours après la fin de jeûne d’être dans une forme olympique, avec des sensations physiques de légèreté, force et rapidité oubliées, des capacités de concentration, réflexion etc… réellement plus efficientes, et une sorte de calme intérieur totalement surprenant.
L’envie de conserver cet état, de le cultiver et de le vivre de manière permanente m’enchante.
2 – Mon appétit ordinairement gargantuesque m’a semblé légèrement plus raisonnable, mais avec des envies très tranchées, parfaitement en adéquation avec mon mode de vie. Des jus … comme d’habitude du gras (beaucoup !) et des végétaux.
3 – Mon poids a continué à diminuer avec la même tendance à la hausse pour la masse maigre et surtout à la baisse pour ma masse grasse. J’ai perdu 1,500 kgs durant le jeûne et encore 1 kg dans les 2 jours qui ont suivi sans dégrader de masse grasse et plus surprenant …. en gardant un pourcentage d’hydratation stable.
Je n’avais pas de surcharge avant de commencer le jeûne, j’imagine à peine l’impact d’un tel WE sur une personne en surcharge pondérale … un petit WE.
Toutes ces observations sont venues corroborer ce que j’avais commencé à ressentir avec le jeûne intermittent depuis presque 2 ans, et étayer mon choix.
Explications :
Le jeûne est intéressant d’un point de vue métabolique parce-qu’il permet de mobiliser les ressources du corps – que rien d’autre ne peut mobiliser en permettant à l’organisme un extraordinaire nettoyage, en plus de la régénération de certaines cellules.
En cessant de fournir du carburant qui n’est d’ailleurs pas forcément utilisé, on cesse du même coup d’apporter à l’organisme les toxines contenues dans nombre de nos aliments. On lui permet d’aller chercher en profondeur ce dont il a besoin et sur une si courte période on entame très peu nos réserves – il n’y a donc aucun risque.
Le repos des organes qui n’ont plus de travail de digestion à faire, permet à l’organisme de se mobiliser tout en entier au travail de nettoyage pour évacuer par les fluides notamment les déchets dormant dans les cellules. C’est le principe de la détox, et aucune n’est aussi efficace que celle qui consiste à laisser la machine faire son travail sans l’aider. L’organisme est en quelque sorte fait pour. Elimination par les fluides … contenus dans le corps et générés par lui ! Avec le jeûne sec l’organisme est obligé d’aller puiser l’eau ou elle se trouve … le corps en est constitué à 60% !
On en a la preuve que laisser son corps agir seul est un bienfait en regardant autour de nous :
- – Les petits enfants malades s’arrêtent de manger – ce qui provoque l’inquiétude des adultes : « il n’a pas d’appétit ! il dépérit … » NON ! il mobilise toute son énergie pour repousser la maladie, et du même coup détoxine son organisme.
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– Les animaux malades font exactement la même chose, pour les mêmes raisons. Parce-que le corps dispose d’une source d’énergie suffisamment grande dans ses réserves pour pouvoir lutter contre les attaques perverses … (climats, alimentation, émotions) si on lui en laisse le temps. Nous avons pris l’habitude de nier les problèmes (ne dit-on pas soigner ? Je lis soi-nier…) en fournissant des remèdes le plus souvent à base de chimie pour éradiquer les problèmes. Ce faisant on maintient le corps dans une attitude de dépendance et de faiblesse en le niant d’autant plus que les symptômes disparaissant – il ne fait donc pas l’effort de la détox, instaurant un cercle vicieux : à la prochaine attaque, les microbes s’en donnent à cœur joie, connaissant le remède ils connaissent également son influence relative et l’attaque est souvent bien plus dévastatrice que la précédente. On rentre dans le processus de la maladie chronique. Il n’y a jamais de dégénérescence, au contraire n affaiblit le système.
C’est ce qu’il se passe avec les très jeunes enfants lorsqu’ils deviennent insensibles à certains antibiotiques. Une accoutumance qu’on crée par ignorance et par manipulation de tout un système (il faut bien que je le dise).
J’ai de nouveau jeûné avec régularité 24h le mercredi et le samedi en cessant tout
apport la veille au soir ou au plus tôt à 17h. J’en tire de grands bénéfices :
- – Psychologiques : ces journées de jeûne sont d’une incroyable légèreté alors que jecontinue à travailler, à rouler, à lire et écrire ensuite. Je suis très calme, et j’attends
ces moments avec gourmandise paradoxalement !
- – Physiques : je me sens beaucoup plus ancrée, autrement dit j’ai la sensationd’avoir gagné en énergie et j’ai constaté dès la fin de mon premier jeûne sec que je pouvais sans aucun état d’âme charger d’avantage ma barre (le plus frappant est peut-être que j’ai doublé des charges sur certains petits groupes musculaires … m’étais-je donc installée dans une aussi fainéante routine ??!)
- – Visibles – cerise sur le gâteau … j’ai dégonflé alors que je n’avais pas la sensation d’être « boudinée » dans mes vêtements ! Perdu 3 centimètres de tour de taille en 3 semaines.
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– Je dors encore mieux qu’avant : j’aime me lever et lire quand je me réveille par exemple. Mais je ne me réveille plus du tout sans raison depuis début janvier et j’ai peur d’oublier de programmer mon réveil car je sais que je ne me réveillerais pas le matin. Par contre je sors du lit avec une extraordinaire énergie quand Chanteclair coquerique !
Globalement j’ai l’impression d’avoir déchargé quelque chose. Mais ce sont de courts jeûnes.
Je vous explique maintenant ce qu’il advient lorsqu’on prolonge le jeûne au-delà de ces 48, 72 h en fonction de l’état de l’organisme.
Pour faire simple plus l’organisme est sale et encrassé, dégénéré au niveau cellulaire, plus les symptômes accompagnant la détox seront frappant.
Ils peuvent survenir très vite (dès la fin de la première journée de détox, comme ils peuvent arriver beaucoup plus tard, en fonction également de la zone que le corps est en train de nettoyer).
Surviennent en premier lieu des maux de tête qui peuvent être puissant, des acouphènes ainsi que de petites nausées. Ce sont les symptômes de « base » du travail qui commence. Pas de panique c’est un peu comme si vous aviez décidé de faire un nettoyage de printemps dans une maison restée fermée des années durant ! Vous ouvrez les fenêtres en grand et le vent s’engouffre dans la pièce soulevant la poussière, les draps posés sur les meubles, les toiles d’araignée nichées dans les coins, les crottes de souris qui jonchent le sol etc… les portes claquent et bien entendu, plus longue à été la fermeture des lieux, plus l’effet est important.
Vos sinus sécrètent d’avantage de fluides, vos articulations peuvent devenir douloureuses, et votre estomac gargouille … ce n’est pas le signe de la faim (fin !) C’est le signe de votre addiction à la nourriture. Vous avez envie de manger – mais vous n’en avez pas besoin. Physiquement s’entend.
Le corps travaille. Il fait un état des lieux et entame sa longue besogne. C’est ce qui peut vous arriver même avec un très court jeûne si vous n’y êtes pas habitué du tout, si vous avez par exemple l’habitude de prendre une collation toutes les 2 ou 3h. Dans un deuxième temps, c’est à dire après 48h … 72 pour d’autres personnes certains symptômes faiblissent et d’autres signes apparaissent. Des douleurs musculaires, et tendineuses, une certaine raideur, peut-être même un peu de fatigue.
Et puis … une haleine de fouine morte.
Dans un précédent numéro je vous ai parlé d’alimentation cétogène, en vous fournissant des recettes qui vous permettraient d’adapter votre alimentation à ce type de diète. J’ai mis l’accent sur la nécessité de consommer de bonnes graisses et de veiller à ne pas mélanger graisses et glucides pour maintenir une composition corporelle idoine pour une bonne santé ! Je vous en parle de nouveau un peu loin.Il est possible d’arrêter le ménage de printemps au bout de 24, 48h et de le faire en plusieurs fois, à la condition de ne pas tout refermer, tout laisser de nouveau partir à vau-l’eau.
Pour garder l’espace nettoyé le plus sain possible il faut donner à l’organisme les aliments qui vont lui permettre d’assoir ces travaux. C’est à dire l’hydrater avec mesure en consommant des aliments qui aident au drainage et apportent lesnutriments essentiels. Par exemple en buvant des jus de légumes qui ont l’atout de ne pas contenir de fibre agressives pour l’intestin, de s’assimiler rapidement et d’être diurétiques. On ajoutera du bon gras sous la forme d’huile par exemple.Vous trouverez dans les recettes de quoi rompre un jeûne en prenant soin de vos tripes !
Mais quelle est l’histoire que me raconte mon métabolisme de 48h/72h00 ?
La graisse est transformée en corps cétoniques et constitue le carburant que l’organisme va recruter à partir du moment ou le sucre aura totalement disparu de vos réserves.
Le vrai jeûne est la phase durant laquelle ce sont les corps cétoniques qui nourrissent la cellule à place du sucre. D’ou l’importance de bien gérer les apports glucidiques en cas de jeûne intermittent, notamment si vous avez comme objectif une perte de masse grasse et la construction par ailleurs de masse musculaire.Il est évident que si vous faites un jeûne intermittent d’une part et que dès le moment du repas arrivé vous vous jetez sur les glucides vous risquez juste l’effet inverse. car vous allez être de plus en plus rapidement réceptif au travail de l’organisme si vous pratiquez le jeûne régulièrement … même intermittent.
Il faut entre 7 et 12h à votre organisme pour digérer et assimiler la nourriture. Après ces 12h l’organisme aura utilisé tout le glucose disponible et ira puiser le glycogène dans vos réserves (le sucre en réserve notamment dans le foie, qui vous permet de courir un marathon après le 30 ème kilomètre sans être stoppé par le fameux mur).
Lors d’un jeûne intermittent si vous avez fait une bonne recharge glucidique dans les jours qui précèdent et ne provoquez pas de décharge d’insuline en consommant des sucres rapides (donc en contrôlant « index et charge glycémique » qui était le sujet du n°2 de la revue) vous avez toutes les chances de perdre rapidement de la masse grasse.
Il est possible d’aller plus loin sans pour autant courir un marathon, autrement dit sans effort constant de plus de 3 ou 4h. Vous y parviendrez en ne vous alimentant pas au delà de 24 à 48h.
Vous entrerez alors réellement dans la partie du jeûne ou l’organisme ne disposant plus de glycogène ira puiser dans les graisses pour produire le carburant, la nourriture des cellules : les corps cétogènes.Et c’est la que le miracle se produit. Le corps est ainsi fait qu’il filtre puis stocke, tout ce qu’il peut stocker dans les graisses sans distinction. Ce que vous mangez, buvez, respirez (pensez…) a un impact direct sur la composition de ces stocks emmagasinés dans vos graisses.
Lorsque la période de jeûne excède 48 pour certains, 72h pour d’autres, le corps s’intéresse aux stocks pour sa survie. Il dispose d’une étonnante capacité qui consiste à consommer en priorité toutes les cellules et tissus dégradés, malades, morts ou simplement endommagés. C’est le phénomène de l’autolyse.
Il fait le ménage en digérant tout ce qui entrave le bon fonctionnement du métabolisme… cela peut aller très loin : il digère, bien sûr tous les résidus provenant de l’environnement comme les pesticides, fongicides, additifs alimentaires, globalement les polluants atmosphériques, ceux qui dénaturent l’eau, les produits dangereux cachés dans les cosmétiques, dans l’air, dans les médicaments, puis s’attaque aux abcès, furoncles, excroissances etc…
Comme vous le voyez le jeûne est le meilleurs moyen de déstocker … tout ! Ce faisant les symptômes de ce grand ménage seront ressentis en conséquence de l’encrassage. Plus l’organisme est sale, voir dégénéré plus les symptômes sont forts et perceptibles en fonction en la zone ou l’organisme est en train de travailler pour se détoxiquer. Et il le fait tout seul !
Vous comprenez du coup que l’alimentation ne fait pas tout.
L’air que vous respirez, l’eau que vous buvez, et j’en suis convaincue… les images que vous regardez, les paroles que vous entendez, celles que vous pensez avant de les dire, etc… tout à une incidence sur tout. Quelque soit la longueur de votre jeûne il aura un effet « nettoyant » sur l’organisme. Choisissez celui qui VOUS convient personnellement et rassurez vous … on n’en meurt pas quand on choisi de jeûner. Les seuls cas de décès observés à la suite d’un jeûne sont ceux des personnes pratiquant une grève de la faim … notez qu’il ne s’agissait pas d’un jeûne mais bien d’une privation, ce qui psychologiquement fait toute la différence.
L’histoire est pleine de cas de jeûneurs qui ont cessé de se nourrir sur des durées qui dépassent de loin l’imaginable – c’est une pratique extrême appelée l’inédie. Vous connaissez forcément certains de ces adeptes (Marthe Robin, Thérèse Neumann, Prahlad Jani, Mickael Werner … ). Ils sont nombreux et ont fait l’objet d’études, d’observation et souvent de classement définitif au banc des illuminés ou pire, des charlatans. Il n’en demeure pas moins que pour certains … ils ont vécu jusqu’à un âge avancé. J’ajoute que je trouve parfaitement cohérent (dans le système dans lequel nous vivons de l’hyper consommation), d’être mis en garde de manière permanente contre ces pratiques. On ne va certainement pas nous inciter à ne pas manger ou à moins manger alors qu’on nous propose avec insistance de nous gaver, si possible des pires aliments … le but étant à plus ou moins long terme de pouvoir nous soigner lorsque la machine est bien encrassée, bien fatiguée, bien malade.Il est temps ensuite de nous vendre des remèdes qui n’en sont pas, puisqu’ils traitent au mieux le symptôme sans s’intéresser à la cause (et pour cause … parce-qu’on la connait la cause !! ) et favorisent l’apparition d’autres problèmes. Ce qui permet à l’industrie agro- alimentaire et au lobbies pharmaceutiques d’engraisser à nos dépend.
Oups… fallait que ça sorte.
Comment rompre le jeûne ?
En cas de jeûne court c’est très simple et j’en ai déjà parlé … suivez votre instinct pour savoir ce dont votre corps à besoin ! Non pas vos addictions, mais votre instinct. Il est facile de faire la distinction. Votre addiction est souvent celle au sucre … si vous n’en consommez pas vous allez sans doute vous jeter sur tout ce qui passe à votre portée dans des quantités astronomiques.
Cette manière de rompre le jeûne aura pour premier effet de vous demander une énergie décuplée pour le travail de digestion. Vous en serez épuisé. Si c’est le cas … il faut juste CHANGER. Et pour changer ces habitudes il faut le mental, la volonté. Elle passe par votre prise de conscience. Vous êtes responsable. Ni plus ni moins.
Pourquoi vous infligez-vous ça ?
Votre organisme a besoin de nutriments rapidement disponibles. Fruits et légumes crus ou peu cuits, jus … ce qui ne vous empêche pas d’ajouter ce qui vous tente. Une poignée d’amandes ? Un avocat ?
Si vous avez fait le choix du jeûne intermittent allez jusqu’au bout …Si vous sortez d’un jeûne plus long … votre organisme a puisé dans vos graisses pour trouver du carburant ! Il en a profité pour se nettoyer. Il faut lui indiquer qu’il doit changer de lieu de ravitaillement et lui fournir le carburant dont il a besoin c’est à dire du gras ! Il n’ira donc plus puiser dans vos réserves mais dans ce que vous allez lui apporter. D’ou mes deux précédentes propositions …
Une poignée d’amandes ? Un avocat ? Une cuillère d’huile d’olive ? Une noix de coco … Sortez d’un jeûne sec avec délicatesse. En prenant le temps. Hydratez-vous avec une petite quantité de jus de légumes fraichement extrait, gorgé de nutriments rapidement assimilables. (Et pas de produits « détox » miraculeux et super onéreux…)
Préparez ensuite les prises alimentaires en privilégiant le bon gras … celui dont je vous ai déjà parlé dans « l’alimentation cétogène ».Pour fonctionner le métabolisme a besoin de sucre… la respiration cellulaire qui a lieu dans les mitochondries n’est effective que s’il y a apport de sucre : l’organisme va tout faire pour en trouver, et s’il n’est pas disponible il va le fabriquer. Vous savez maintenant qu’il peut le faire en allant puiser dans les graisses … génial non ?
Nous n’avons pas besoin du sucre que nous absorbons… nous en sommes confits et totalement dépendant parce-qu’on nous y a habitué.
Si nous n’en absorbons pas le corps le fabrique.
Sachez … que les cellules cancéreuses ne se développent qu’avec cet apport de sucre. Les mitochondries de ces cellules sont incapables d’aller recruter les graisses pour leur survie ! Il faut leur apporter du sucre tout prêt. En jeûnant et en adoptant ensuite une alimentation la plus cétogène possible, en alimentant votre métabolisme avec les nutriments les plus rapidement disponibles vous repoussez l’éventualité de développer un cancer – dont on sait qu’il ne s’agit pas d’une maladie, mais bien d’un symptôme de la dégénérescence, l’encrassage, de tout l’organisme. Il se développe là ou les problèmes sont devenu chroniques, là ou la saleté s’est accumulée. Physiquement …Si vous avez bien compris le processus vous imaginez sans doute pourquoi j’ai choisi de pratiquer un jeûne sec et de l’adapter maintenant à mon jeûne intermittent quotidien. Mon organisme privé d’apport hydrique va puiser 2 à 3 fois plus rapidement dans mes réserves l’eau dont il a besoin… « Mais tes reins ??? »
Mes reins se reposent eux aussi et je constate à la couleur de mes urines qu’il est indispensable qu’ils puissent le faire. Elles sont chargées mais tout aussi abondantes ! Quand on a conscience que le reins est le siège de l’énergie (ancestrale également) on conçoit mieux l’importance d’avoir ses plages de repos.
En médecine chinoise la santé est un tout.
On sait à quel point le mental influe sur les conditions de bon développement du physique parce-qu’on a une approche globale de l’homme – de l’univers dans son entièreté.
En occident nous nous sommes éloignés de ces considérations non par paresse ou par ignorance … je ne me résous pas à penser que nous sommes dirigés par des ignorants. Ils en retirent de bien trop grands bénéfices financiers pour que les choses soient fortuites.En Chine on ne paie le médecin que si on ne tombe pas malade … ici on paie le médecin parce-qu’on est malade.
En Chine on fuit le médecin dont la salle d’attente est pleine … ici…Vous trouverez en fin de revue les auteurs, témoignages et livres qui m’ont été nécessaires pour étayer ces lignes de faits tangibles, testés et vérifiés.
Je vous rappelle que je ne suis responsable que de mes propres choix … pas des vôtres.
Je serais vraiment heureuse de pouvoir discuter du jeûne avec vous et de vous aider dans une approche la plus douce et réfléchie possible.