Ravie de partager ceci avec vous

En nous alimentant nous cherchons à apporter à notre organisme les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement.                                                                              Le corps est composé d’une multitudes de cellules qui doivent pouvoir trouver le carburant nécessaire à leur épanouissement en harmonie avec le milieu dans lequel elles évoluent.                                                                                                                              Cet épanouissement est rendu possible grâce à l’assimilation, c’est à dire l’absorption des éléments extérieurs à l’organisme par le milieu intérieur.                                                 Simple.                                                                                                                                La bouche, le tube digestif, l’anus se trouvent constitués par des cellules biensûr mais en dehors du corps cellulaire donc en milieu extérieur à l’organisme : c’est par ce chemin que l’assimilation commence, puis il y pénétration des différents nutriments (glucides, protides, lipides, sels minéraux, vitamines) au travers des muqueuses du tube digestif, dans le sang, la lymphe puis les cellules.                                                                                        L’absorption se fait essentiellement au niveau des villosités de l’intestin grêle.                Lorsque votre intestin est en mauvaise santé, paresseux, fatigué, engorgé, disons sensible, il cesse de fonctionner harmonieusement et à terme peut ne plus permettre aux nutriments de pénétrer le corps cellulaire. Le résultat se traduit par la constipation ou au contraire des diarrhées, qui induisent fatalement un bouleversement de votre état général. Et puis si les choses ne s’améliorent pas il peut arriver que les villosités se raréfient jusqu’à disparaitre, les cellules commencent à se reproduire anarchiquement – c’est le cancer.

Préambule pour parler des différentes étapes qui peuvent précéder l’ultime dérèglement.

La sensibilité, l’intolérance, l’allergie.

La sensibilité : divers signes de dysfonctionnement allant de la diarrhée à des signes tangibles de non assimilation : Constipation, diarrhées, flatulences, fatigue, problèmes de peau, sautes d’humeur, sommeil altéré, chute de cheveux – tous les signes pathologiques et psychologiques associés à l’intestin en médecine traditionnelle chinoise : douleurs abdominales, urines claires, torticolis, maux de gorge, douleur du coude, gonflements des joues, vitalité et assimilation mentale déficiente, confusion.

L’intolérance : les villosités s’atrophient, se raréfient, disparaissent, les signes s’aggravent de manière significative – l’anémie survient – la fatigue est plus sensible, des douleurs articulaires se manifestent.                                                                                                Peut alors survenir une autre phase, pas à proprement parler une intolérance puisque c’est le déclenchement par l’intestin d’une réaction immunitaire anormale qui en est la cause : c’est la maladie coeliaque. Maladie auto – immune.

L’allergie : Le corps réagit en déclenchant une réaction de rejet par exemple un oedème pouvant entrainer la mort. C’est beaucoup plus radical.

Nous sommes nombreux à manifester certains de ces signes sans y prêter attention. C’est ce qui m’est arrivé avant de réellement détecter, par une observation plus attentive, mon intolérance au gluten.

J’étais extraordinairement fatiguée particulièrement en début de semaine; les choses s’étaient installées depuis fort longtemps, mais mon mode de vie m’empêchais d’ouvrir les yeux. Toujours très active, très occupée, souvent débordée, trop … ainsi je mettais :

  • ma fatigue sur le compte de cette agitation
  • mon manque de sommeil sur ma trop grande fatigue
  • ma mauvaise mine (mes problèmes de peau) sur mon manque de sommeil
  • mon manque d’appétit sur ma fatigue
  • ma « silhouette lourde, gonflée » au ventre ballonné sur les excès répétés après chaque courte phase de jeûnes non désirés (pas envoie de manger – d’ou fatigue accrue) etc…

LE CERCLE VICIEUX s’était installé. Et c’était la vie. Insatisfaisante !                                  D’ou mon humeur exécrable la majeure partie du temps, un manque totale de joie de vivre.                                                                                                                                     A cela s’ajoutait ma pratique sportive totalement désordonnée :

« Bigorexique … vous avez dit bigorexique ??? » 😉

Pour pouvoir courir aussi souvent, aussi longtemps mon organisme avait un grand besoin de carburant sous forme de glucides lents (pensé-je); j’absorbais donc des quantités impressionnantes de de pâtes, au fromage, à la tomate, à l’huile d’olive, à la carbonara, aux légumes, etc… des pâtes, des pâtes oui mais … complètes et pas bio !                      La petite histoire à duré des années.                                                                                     Et puis un samedi soir (forcément veille de course) ou j’étais seule à la maison, ce qui était très rare – alors que je venais de préparer une énormissime assiette de pâtes au parmesan sans lésiner sur la quantité (d’huile d’olive non plus hein …), j’ai dû abandonner mon assiette pour répondre au téléphone, et j’ai pu observer mon assiette refroidir.                      C’est pendant cet appel que subitement je me suis demandée si cette assiette-là n’était pas en perspective la cause de la petite forme que j’afficherais à coup sur le lundi suivant.

Je n’avais quasiment jamais entendu parler du gluten sauf une fois … une amie violoniste intolérante avérée, m’avait expliqué qu’elle avait une prise en charge par la sécurité sociale, d’une partie de ses produits sans gluten. La chose m’était passée au dessus de la tête et j’avais même oublié les raisons pour lesquelles elle avait fait des investigations pour débusquer l’ennemi caché dans son alimentation.

Qu’on se rassure : j’ai ingurgité mon assiette – en entier. L’ai dégustée, sans savoir que c’était ultime ! Le lendemain j’ai fait ma course, terminée avec les plaques sur le visage et le dérangement intestinal inhérent au stress du départ – du moins c’est dont je m’étais persuadée au fil du temps.                                                                                                   Et puis le lundi, sur le flanc comme d’habitude, j’ai imaginé que peut-être …cette énorme assiette  de pâtes au blé complet, était vraiment responsable de mes fatigues du début de semaine.

J’ai contacté au hasard un allergologue qui m’a donné rendez-vous le sur lendemain, après un désistement inespéré. Très peu questionnée, après quelques coups d’aiguilles dans l’avant bras pour observer des réactions le médecin a noté un oedème dans la « zone» gluten et m’a simplement conseillée de « virer » proprement « ça » de mon alimentation pendant 10 jours puis de le ré-introduire … pour voir .

« ÇA », c’est le gluten, (colle du latin glutinium), c’est une protéine présente dans certaines céréales et qui a le pouvoir de donner l’élasticité des aliments qui en contiennent (c’est très observable dans la mie de pain, les viennoiseries par exemple, mais on s’en rend d’avance compte encore dans les pâtes quand elles n’en contiennent pas : elle semblent « sèches »  et, merveilles des merveilles, on en trouve finalement dans la majorité des préparations industrielles d’ou la difficulté à analyser d’ou provient le problème parfois : les étiquettes indiquent pourtant bien clairement que les produits sont bourrés d’épaississants, souvent du blé, et même si on trouve de plus en plus d’excellents produits sans gluten … ils peuvent contenir d’autres choses pas moins sensibilisantes …)

« Beuh… alors on ne peut plus rien manger ?!?!? »                                                             « Si mais il faut changer … quelle belle opportunité !! » (à suivre…)

Le bilan de cette consultation a été  simple : n’ai plus jamais mangé de gluten consciemment ! Bouleversements spectaculaires à tout point de vue, les désagréments l’étaient finalement tout autant … la preuve!

Cela m’a incitée à commencer à réfléchir plus globalement à ma manière de manger et comme rien n’est aussi simple je suis passée par une phase courte mais également très enrichissante qui donnera lieu à un autre article …

 

A suivre ….

Solange

Maman de 4 grands enfants et bien-heureuse grand-mère ! Violoncelliste, praticienne de shiatsu, éducatrice sportive et professeur de yoga - je suis également triathlète, marathonienne intolérante au gluten et végétarienne. Je vis en cultivant ma singularité sans concession mais avec une réelle et sincère envie de partager ce qui est bon : c’est ce qui me donne l’énergie et la joie de vivre au quotidien ! Partager, manger, bouger, méditer, être soi-même en conscience.

Laissez un commentaire