Ravie de partager ceci avec vous

 

Bonjour à tous !

Cette première newsletter m’a été inspirée par vos questions – notamment celles de Véronique – à l’insatiable et saine curiosité 🙂

Un grand merci Véronique.

Lacto fermentation …demandez l’programme – complet !

C’est une technique ancestrale de conservation – simple, écologique et économique, elle permettait de pouvoir consommer des aliments en dehors de leur saison de maturité. Il s’avère que ce mode de conservation sans aucun conservateurs chimiques, sans aucun apport d’énergie extérieure est une mine de bienfaits pour l’organisme – et voici pourquoi :

  • En immergeant les aliments dans de l’EAU et en y ajoutant du SEL dans des proportions précises on programme le processus de fermentation. En y ajoutant des épices et en choisissant des aliments sains on obtient une fermentation de qualité, et finalement en respectant les différentes phases de fermentation on permet d’améliorer la qualité nutritive de ces aliments tout en gardant intactes les vitamines et les éléments nutritionnels qu’ils contiennent.

Impressionnant non ?

Les ingrédients doivent être choisis avec soin : on ne fait pas de bonnes choses avec du poison – il vous faudra donc de préférence vous procurer :

– Des aliments bio, ou les nettoyer soigneusement en les frottant mais sans les laisser tremper au préalable.

– Il contiennent forcément une forme de sucre (du fructose, du lactose, de l’amidon, du saccharose)… c’est l’élément incontournable de la lacto-fermentation.

– S’il vous est possible d’utiliser une bonne eau de source, le bénéfice n’en sera qu’augmenté.

– Votre sel peut également être un sel de qualité, c’est préférable … d’autant qu’il vous en faudra très peu pour chaque bocal !

– Il vous faudra un récipient (que vous pourrez fermer hermétiquement) et un peu de patience.

1 – La lacto fermentation est un processus simple qui débute avec une phase pendant laquelle de nombreux micro organismes commencent à se développer en assouplissant les aliments qui entament leur décomposition.

Décomposition = bactéries … qui développent un phénomène de fermentation LACTIQUE. Ces bactéries supplantent peu à peu les autres micro-organismes.

Le sucre des aliments choisis favorisent le développement des bactéries de type lactique, on parle donc de fermentation lactique.

2 – Démarre donc la phase d’acidification qui génère de l’ACIDE LACTIQUE, des vitamines et d’autres composés intéressants – car contrairement aux autres méthodes de conservation par la chaleur (stérilisation, séchage), par le froid (congélation), la lacto-fermentation ne dégrade pas les vertus nutritionnelles de l’aliment, ne l’appauvrissent pas, au contaraire, la lacto-fermentation les enrichit : grâce au milieu acidifié ils développent la faculté de synthétiser de nouveaux éléments vitaux…

3 – Dans ce milieu acidifié de manière progressive, la prolifération des autres micro-organismes indésirables est stoppées. Puis lorsque l’acidité atteint un certain niveau, ce sont les bactéries nocives qui ne se développent plus du tout puis la multiplication des bactéries lactiques bénéfiques s’arrête également.

4 – Démarre alors la phase d’enrichissement évoquée plus haut ou vont également se développer de nouveaux arômes.

Les bienfaits de cette consommation sont fantastiques :

1 – L’acide lactique n’a aucune action acidifiante au sein de notre organisme – au contraire – il lutte contre les bactéries responsables des putréfactions.

2 – La lacto fermentation permet aux aliments de synthétiser des vitamines (dont de la vitamine C, des vitamines du groupe B dont la B12, de la vitamine K et de la provitamine A), des minéraux, des oligo-éléments et augmentent la quantité des lactobaciles (de bonnes bactéries naturelles)… VOS ALIMENTS SONT VIVANTS  !

3 – Les lipides, si vos aliments en contiennent, sont décomposés en acides gras et les protéines en acides aminés, ce qui augmente leur biodisponibilité.

4 – La lacto fermentation détoxifie les aliments qui, comme les légumineuses par exemple,  ou le soja cru contiennent des substances antinutritives. Ils en deviennent donc plus comestibles, et forcément plus intéressants dans le cadre d’une alimentation hypotoxique.

5- Les aliments facto fermentés sont des alliés de choix pour assainir votre tube digestif et renforcer vos défenses immunitaires naturellement, puisque le développement des bonnes bactéries, apporte d’importantes qualités pro biotiques. Ne vous recommande-t-on pas la prise de ferments lactiques après une cure d’antibiotiques ?!…

L’équilibre de la flore intestinale protège globalement des infections, et évite la prolifération des champignons en soutenant l’immunité dans son ensemble.  Buvez également le jus … les nombreuses bactéries qu’il contient permettent de régénérer votre flore intestinale !

Vous pouvez trouver de nombreux aliments facto fermenté dans le commerce et vous en avez tous déjà consommé …

– La choucroute en est le plus courant représentant ! A consommer de préférence crue, (sans la saucisse  😉 ) elle est une source de vitamine C. James Cook l’avait compris : il faisait embarquer des tonneaux de choucroute sur ses navires pour préserver les marins du scorbut.

– Le miso qui permet la confection de soupe

– Les fromage au lait crus

– Le tamari que j’utilise allègrement dans mes recettes et notamment pour assaisonner mes salades …

– Le kéfir …

– Le tofu

Mais vous pouvez également les préparer ! C’est simple et tellement agréable de manger ce qu’on confectionne …

J’avais testé cette préparation l’an dernier avec un grand plaisir (les petites betteraves du jardin n’ont pas passé l’hiver !),  j’ai donc recommencé avec des brocolis et du chou rouge cet automne et je viens de remettre différentes betteraves en bocaux pour varier les couleurs, les saveurs, les textures.

J’adore les betteraves sous toutes les formes, râpées en salades, en jus, en chips…

Voici ma recette :

10 à 30 grammes de sel par litre d’eau pure.

Un grand bocal avec un caoutchouc pour le fermer hermétiquement.

1 kilo de betteraves.

Le fond d’une main de baies rouges

Le fond d’une main de poivre.

1 C à soupe de cannelle

– Lavez vos légumes, et débitez-les en tranches ou en grosses frites.

– Disposez – les très très serrés dans votre bocal.

– Ajoutez vos épices, sel et poivre au fur et  à mesure.

– Couvrez le tout avec l’eau et pressez pour éviter que l’oxygène n’entre dans la préparation et/ou en contact avec les légumes.

Si vous avez peur qu’ils ne remontent à la surface dans les premiers jours, placez un peu moins de légumes dans le bocal et posez un « gros caillou propre » sur les légumes pour les maintenir sous l’eau.

– Fermez hermétiquement le bocal et placez – le dans votre évier ou dans un endroit qui ne risque pas d’être taché lorsque la première phase débutera : vos légumes sont vivants, cela fermente … y a des bulles, et ça déborde …

– Au bout de 3 ou 4 jours vous pouvez ranger le bocal dans un endroit sombre ou le protéger de la lumière avec un torchon en attendant les  4 semaines nécessaires avant l’ouverture pour une première dégustation.

Vous pouvez essayer avec ce qui vous fait plaisir ! Il n’y a pas de restriction… à part la pomme de terre.

Je les consomme en accompagnement ou n’importe quand … l’envie guide souvent mes besoins.

Si tout à été mis en oeuvre avec soin et le respect des règles élémentaires d’hygiène (le choix des produits en fait partie) – vous pourrez les conserver un peu plus d’un an !

Solange

Maman de 4 grands enfants et bien-heureuse grand-mère ! Violoncelliste, praticienne de shiatsu, éducatrice sportive et professeur de yoga - je suis également triathlète, marathonienne intolérante au gluten et végétarienne. Je vis en cultivant ma singularité sans concession mais avec une réelle et sincère envie de partager ce qui est bon : c’est ce qui me donne l’énergie et la joie de vivre au quotidien ! Partager, manger, bouger, méditer, être soi-même en conscience.

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