Ravie de partager ceci avec vous
Sujet ô combien sensible… comme mes articulations, mes sinus, et surtout mon intestin, …
Je ne suis pas scientifique. Je suis vivante, femme, sportive, et à l’écoute de mon corps.
J’ai arrêté de consommer du lait de vache de manière régulière il y a quelques années déjà.
Active … excessivement active – j’avais de sérieuses douleurs articulaires dont j’imputais la cause à ma pratique sportive désordonnée.
Les sinus très souvent encombrés pour ne pas dire « congestionnés » , j’imaginais que mes longues sorties en extérieurs et la présence des pollens et autres particules plus ou moins agressives en étaient responsables.
J’avais finalement pris l’habitude de démarrer la journée avec un chocolat au lait chaud … des aigreurs d’estomac, une digestion laborieuse et un manque de tonus.
Les congés d’été m’ont donné l’occasion de tester un autre petit déjeuner – par hasard – sans ce chocolat chaud.
N’étant pas particulièrement attentive à mes sensations, je n’ai rien noté de particulier dans un premier temps – mais j’ai constaté un peu plus tard que j’avais changé mes habitudes et que je n’avais plus du tout envie de ce petit déjeuner.
C’est simple.
Je me suis donc penchée sur mon bol de lait et j’ai glané au cours de mes lectures, de mes entretiens avec des collègues sportifs, ou en consultant moi-même des spécialistes de leur discipline (médecin du sport, ostéopathe, allergologue, ORL) les informations qui ont validé mon arrêt définitif de consommation de lait sous cette forme.
Je mange du fromage (certains fromages), j’ai découvert les produits à base de lait de brebis et de chèvre et comme je suis gourmande je fabrique également mes fromages végétaux quand l’envie survient.
Pourquoi le lait de vache est-il mauvais pour la santé ?
En premier lieu il contient du lactose, qui n’est pratiquement pas absorbable tel quel par l’intestin. Il doit d’abord être digéré dans l’intestin grêle par une enzyme, la lactase. Celle-ci est à son taux maximal chez le nouveau-né arrivé à terme, puis subit chez beaucoup d’adultes (20 % à 50 % de la population en France) un déclin physiologique qui l’amène à environ 10 % de sa valeur initiale. D’où l’impression de ballonnements après absorption. Globalement en vieillissant nous ne sommes plus « aptes » à digérer harmonieusement le lactose.
Le fromage, qui n’en contient quasiment plus, est une bonne alternative.
Oui, mais on nous a dit:
« les produits laitiers sont nos amis pour la vie … »
On nous a aussi dit que sans lait (de vache) on risque une grosse carence en calcium …
Nous devons effectivement à Pierre Mendès France (en 1954)- l’obligation de boire un verre de lait 2 fois par jour à l’école – dans un premier temps avec la louable intention de lutter contre la dénutrition et d’éradiquer l’alcoolisme des enfants – on remplace un verre de bière ou de vin par un verre d’eau ou de lait. C’est l’après guerre, et un actif sur 3 travaille dans le secteur agricole, il faut relancer la production de lait et celle de viande bovine. Dans le même temps, les progrès de la conservation permettent d’avoir du lait stérilisé UHT… alors oui, on boit du lait et pour qu’on ne puisse pas s’en passer on nous raconte qu’il est l’aliment miracle pour nos enfants pour leur développement osseux.
Du calcium en brique.
Mais voilà … non seulement d’autres aliments que le lait contiennent du calcium, en bien plus grande quantité, et ils sont de surcroit dépourvus des additifs qui dénaturent, gâtent, et empoisonnent le lait.
Pour recadrer les choses j’ai fait une petite comparaison :
Le lait maternel humain contient 32 mg de calcium /100 g – le nourrisson pèse 3,5 kgs à la naissance et 8 kgs à 6 mois.
Le lait de vache 125 mg de calcium / 100 g – le veau pèse 45 kgs à la naissance et 225 kgs à 6 mois.
Par chance pour lui, on n’a a pas essayé d’élever un veau au lait maternel.
Par contre il ne semble absolument pas gênant de donner aux enfants du lait de vache plein d’antibiotiques, d’hormones de croissances et autres délices destinés à faire pousser les veaux, à maintenir les reproductrices en mesure de donner naissance à un veau tous les 12 mois, et à produire 8 500 litres de lait/an – leur durée de vie est globalement de 3 ans… à la suite desquels elles sont abattues pour leur viande… que l’homme consomme alors que sa composition est également totalement corrompue.
Oui mais alors ou est-ce que je vais trouver mon calcium ?Dans le lait de brebis (187mg/100g), le chou (340 mg /120 g), les amandes (250mg/100g), les brocolis, sardines + arêtes (400 mg/100g), la cannelle (1000 mg/100 g), le cumin (930 mg/100 g) etc …
D’autre part si l’on regarde les statistiques au niveau mondial on s’aperçoit rapidement que dans les pays où l’on consomme le moins de lait le risque de fracture est faible. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) appelle se phénomène « le paradoxe du calcium » .
Les habitants des pays consommant le moins de produits laitiers et ayant les os les moins denses comme la Chine ou l’Inde sont ceux qui connaissent le moins de risque de fracture au cours de leur vie (<10%).
A l’inverse, les populations grandes consommatrices de produits laitiers, comme la Suède et la Norvège, connaissent une forte probabilité de fracture de la hanche (plus de 25%).
Contrairement à ce que l’on peut penser, l’os est un organe dynamique, en régénération permanente: du vieil os est périodiquement détruit et éliminé tandis que du nouveau matériau osseux est fabriqué.
Les ostéoclastes éliminent des parties d’os et les ostéoblastes reconstruisent au même endroit. Mais nous avons un stock limité ostéoblastes. Avec le temps nos stocks déclinent et notre capacité à régénérer l’os diminue.
Malheureusement le lait stimule la formation osseuse à travers l’hormone de croissance l’IGF-1. C’est pourquoi les pays grands consommateurs de lait ont une population plus grande en taille.
MAIS plus on stimule la formation osseuse plus on utilise d’ostéoblastes, ce qui compromet notre solidité osseuse à terme et explique l’augmentation des cas d’ostéoporose dans les pays grands consommateurs de lait.
Au lieu d’un cercle vertueux – on réuni dès l’enfance les bons ingrédients pour épuiser les ressources naturelles de l’organisme et favoriser l’ostéoporose.
Je reviens sur mes problèmes de sinusite.
Nous avons vu plus haut que des protéines partiellement digérées (puisque l’adulte produit de moins en moins de lactase), pénètrent dans le sang – elles irritent les tissus, créant une sensibilité aux allergènes. Le corps aura tendance à être plus sensible et irrité par les allergènes dans un environnement donné : Concrètement, vous développerez ou aggraverez un certain nombre d’allergies.
La poussière, le pollen et les poils d’animaux sont les allergènes les plus fréquents, bien que nous puissions devenir allergiques à bien d’autres substances.
La principale protéine du lait de vache est la caséine, qui est l’élément nécessaire au métabolisme des bovins pour qu’ils soient en bonne santé.
En revanche, l’être humain n’a pas besoin de caséine (elle est très utilisée en musculation, et c’est regrettable d’y avoir recours, car rares sont les adultes qui réussissent à totalement métaboliser les protéines (caséine) contenues dans le lait, alors qu’il tout à fait possible d’obtenir d’excellents résultats en utilisant des produits sans lait, naturels et au plus près des besoins humains en matière de construction musculaire – j’y reviendrais.)
Hélas, bien que notre corps fasse le maximum pour le digérer, le lait de vache n’est jamais correctement assimilé. Et ceci en raison d’une incompatibilité avec le système enzymatique humain.
Certains d’entre nous avons une défaillance d’une enzyme particulière qui désassemble la protéine de la caséine (mais aussi du gluten !) : la peptidase.
Lorsque tout va bien, les enzymes participent à un processus digestif où elles ont pour rôle de rendre des molécules complexes en molécules simples, facilement assimilables par l’organisme. Ce processus est nécessaire pour que nos corps extraient les nutriments de nos aliments.
A cause de la défaillance de cette enzyme à accomplir son travail, un résidu non digéré de ces protéines subsiste. Des protéines partiellement digérées restent dans votre corps.
Quel est l’effet produit par la présence de ce résidu ?Ces protéines partiellement digérées dans l’organisme entrent en contact avec notre système immunitaire qui peut alors déclencher une réaction allergique/immune dans plusieurs endroits du corps. Cette réaction est une « défense » et se manifeste par un épanchement … de mucus. Sécrétion visqueuse bien connue (morve, glaires), qui a pour fonction d’entrainer avec elle les poussières et microbes.
Quand vous toussez, quand vous crachez … votre corps essaie simplement de se débarrasser de ce qui le gène. Mais ce mucus durcit et colmate tout ce à quoi il se colle dans l’intestin grêle, gênant énormément les fonctions de l’organisme, il migre dans les cavités sinusales et nasales pour être évacué. Et le lait est un fabuleux facteur de production de muscus qui aggrave les problèmes d’allergies, d’asthme, d’eczéma, de bronchites, les problèmes de sinusites et d’infections de l’oreille. Il crée les soucis récurrents de nez qui coule, les douleurs persistantes de gorge, les otites … l’horreur pour les enfants !
Globalement un excès de mucus est un poids très lourd à porter pour le système digestif, respiratoire et immunitaire et la consommation de lait un facteur aggravant de la production de mucus.
Je récapitule
– L’homme ne fabrique pas suffisamment d’enzymes digestives de lactose pour pouvoir le métaboliser harmonieusement.
– Le lait contient moins de calcium que le brocoli.
– La consommation de lait favorise la disparition prématurée des ostéoblastes – constructeurs de matière osseuse, et génère donc l’ostéoporose.
– La caséine est une protéine dont l’homme n’a pas besoin, qu’il ne métabolise que très rarement intégralement et dont la consommation provoque la production excessive de mucus – réponse allergique /immune qui entraine de gros dysfonctionnements au niveau digestif, respiratoire et immunitaire.
Pour finir … un peu de bon sens …
Je lance un appel !
Quelqu’un a-t-il déjà rencontré un mammifère consommant le lait lait d’une autre espèce … à âge adulte de surcroit ?
(Sauf rarissime exception qu’il m’intéresserait de connaitre …)
Le lait de vache n’est absolument plus un produit naturel puisqu’il est chargé d’additifs dont vous ne trouverez jamais la liste sur les emballages.
Cette liste serait bien trop longue pour tenir sur une brique.
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