Ravie de partager ceci avec vous
Une envie de partager avec vous la joie et les réflexions qui m’assaillent lors de mes jeûnes.
C’est le sujet que j’ai abordé dans le numéro 6 de la revue et que j’aborde de nouveau dans le numéro 7 en ajoutant des pistes sur le jeûne thérapeutique, et la manière de se ré alimenter pour rompre ses moments particuliers.
Pour rappel je pratique le jeûne intermittent au quotidien depuis 2 ans et j’ai choisi de jeûner un peu plus longuement le mois dernier, avec un tel plaisir que j’ai conservé un jeûne de 24h par semaine du dimanche soir au lundi soir – ou en ne mangeant pas après 17h le mardi car j’ai des cours collectifs de fitness qui demandent toute mon énergie. Il n’est donc pas question de digestion: je dine simplement le mercredi soir en rentrant après ma journée au cabinet.
Jus, smoothie et beaucoup d’aloe vera au programme de ce mois-ci !
J’ai beaucoup, beaucoup réfléchis. Ces moments de jeûne sont comme des parenthèses ou j’ai la sensation que le temps change de dimension. Le calme s’installe.
Je reprends ensuite une alimentation raisonnée en étant à l’écoute de mes besoins : j’évalue très bien ce qui tient à l’addiction (quand j’ai subitement envie d’une énorme tablette de chocolat qui plus est au lait … je sais bien que je n’en ai pas besoin … je sais bien me souvenir de l’état dans lequel je serais juste après l’avoir consommée si je le fais, et j’y renonce sans aucune tristesse).
Si ma rupture du jeûne coïncide avec un repas partagé entre amis je sais bien aussi … que ce qui est important c’est ce partage : alors oui, je fais honneur à la raclette en faisant l’impasse sur la charcuterie (… faut quand même pas pousser hein …) mais en dégustant les pommes de terre, en goutant ces fantastiques cornichons et et mastiquant longuement le fromage cuit. Je lève mon verre à l’amitié !
Et puis si je suis chez moi au calme … je prends un grand plaisir à préparer une belle assiette – avec le temps qui est nécessaire – à extraire le jus des fruits et légumes que j’aurais choisi pour prolonger l’effet détoxiquant de mon jeûne. Je privilégie une alimentation saine, pour une raison simple : j’ai envie de mourir en bonne santé. Le plus tard possible soit, mais comme ça arrivera fatalement, j’aimerais bien ne pas être un fardeau pour les miens, ne pas être un boulet pour la société et pouvoir me prendre en charge le plus longtemps possible.
Et puis être heureuse en attendant et pouvoir en faire profiter mes enfants, petits enfants et les copains !
Qu’est-ce que mon alimentation saine ?
Mon alimentation saine et joyeuse répond tout simplement à mes besoins.
Elle y répond parce-que je suis à l’écoute de ces besoins et que je sais faire le tri entre ce qui m’est nécessaire et ce qui ne l’est pas !
Ça s’apprend. J’apprends chaque jour et le fait de jeûner de temps en temps plus longuement en plus du quotidien, m’ouvre de nouvelles perspectives.
Mon activité physique, mon âge, mon passé donc… ma condition physique font que mes besoins ne sont pas les mêmes que ceux de ma voisine. Personne ne sais mieux que mon organisme ce dont il a besoin pour être en équilibre, pour que l’harmonie soit au rendez – vous de ces journées et que je puisse rester moi-même.
Heureuse de donner : du temps, de l’attention, une certaine idée de l’art de vivre seule ou en communauté.
Je ne suis à l’écoute de mes besoins qu’à une condition : garder présent l’esprit le fait que je vis dans un monde hostile ! …
C’est moche hein ??!
Par monde hostile j’entends celui ou ma consommation quelle qu’elle soit entraine immanquablement l’enrichissement de certains au détriment des autres.
Il faut bien dire les choses comme elles sont.
Je n’ai pas besoin de grand chose pour aller bien et ça tombe à pic parce-que je dispose juste du budget qui me permet de subvenir à ces besoins. Humbles.
Manger sainement signifie prendre la mesure de ce que mon organisme dépense et lui apporter de quoi se régénérer au mieux, sans le fatiguer, sans créer de déséquilibre, sans le pousser à me sonner lorsque quelque chose dérape … la maladie n’existe pas : seuls les symptômes existent, qui sont la manifestation du déséquilibre.
Et l’on me propose de m’empoisonner avec de la chimie, dans de soi-disant remèdes, dans les aliments transformés, dans l’eau que je bois etc…
Par monde hostile j’entends celui ou mes besoins se créent de toutes pièces par la proposition, puis le harcèlement. Par l’abandon de mon libre arbitre, par mon consentement.
J’ai jeté la TV il y a 23 ans et préservé ma capacité à choisir … en ne faisant pas le choix de l’intox.
Par monde hostile j’entends celui ou l’on me crée des besoin en prétextant œuvrer pour mon bien-être alors que le consumérisme est la seule raison d’être de la publicité, du marketing etc… moi bien-être n’est pas au rendez – vous.
Je ne fréquente plus du tout les grandes surfaces dans lesquelles je ne trouvais plus de raison de me perdre … à par celle de gaspiller mon temps et mon argent pour remplir mal, et mal remplir… mon frigo et mon ventre; sans compensation de bien-être.
Je mange à ma faim, des produits choisis et lorsque j’en ai la tentation … alors je craque pour une douceur que je prépare avec les ingrédients dont je sais qu’ils me nourriront : le corps … et l’âme.
J’ai besoin et grandement besoin de pouvoir choisir.
Je mange moins, mieux, et je partage : mes assiettes, ma joie de vivre et mon amour.
Mangecomtuvis © signifie : Mange comme tu te respectes. Mange comme tu es.
Et si tu n’as pas besoin de manger alors si tu veux, essaie de respirer et sourir …
Ça n’a pas de prix.