Ravie de partager ceci avec vous

Il s’agit d’une manière de s’alimenter hein … pas d’un jeune gars qui travaille en étant rémunéré de temps en temps et créatif tout le temps !!

C’était facile, mais étant donné mon passé je ne pouvais pas me priver de cette petite mise en bouche.

Une fois de plus je vous parle de mon expérience personnelle. Elle reflète uniquement ce que j’ai mis en place pour mon bien-être. En aucun cas vous n’êtes tenus de faire la même chose.

Je suis de nature curieuse, j’aime écouter ce que mon corps me raconte et tenter de lui répondre avec bienveillance.

C’est la manière que j’ai trouvé pour accepter d’être sincèrement qui je suis, avec mes faiblesses, mes forces, et tout l’indicible qui me construit.

C’est un choix, une discipline (sans rigidité) de chaque instant et c’est au prix de cette discipline que je me sens bien – chaque jour qui passe.

MON jeûne intermittent, parce-qu’il y a plusieurs manières de le mener à bien. 

Le jeûne en général est une pratique qui consiste à réduire à zéro, l’apport calorique sur une période donnée. On peut le pratiquer pour diverses raisons, qui doivent à mon sens toujours avoir un rapport avec le bien-être, ou pour le moins son amélioration.

16/8 signifie que je ne mange pas durant 16h00, à la suite desquelles je m’alimente durant 8h00.

16h00 de restriction calorique totale (je n’apporte aucune calories à mon organisme) pour 8h00 ou je lui apporte ce dont il a besoin.

Chacun réparti ces phases de jeûne et d’apport calorique comme il l’entend. Pour moi c’est le petit déjeuner qui est repoussé à l’heure du déjeuner. Je mets la machine en route avec mes petites recettes en fonction des jours, de l’endroit ou je me trouve et de ce que j’ai transporté.

J’ai ensuite une collation – souvent constituée d’oléagineux et de fruits, puis une gamelle le soir juste avant ou juste après mes cours… mais il  m’arrive  de ne pas avoir très faim après  … et de me contenter d’un lait d’or. Dans tous les cas je bois à petites gorgées tout au long de la journée et finalement peu. Du thé vert, un peu de café, de l’eau, et suivant les moments de l’année des jus de légumes et/ou de fruits.

Pourquoi est-ce que j’ai choisi cette manière de m’alimenter ? 

Comme beaucoup d’entre nous j’ai eu mes « phases »… avec différents régimes alimentaires, dont je développerais les bienfaits ressenti en les pratiquant.

(Par exemple je pratique au quotidien un régime alimentaire sans gluten … qui a pour but ma simple survie en bonne santé à long terme – n’ayons pas peur des mots. C’est personnel.)

En avril 2017, après plusieurs mois de régime cétogène (je vous expliquerais également le pourquoi,  le comment et les bienfaits que j’en ai tiré), j’ai ressenti le besoin de changer « quelque chose » notamment le matin.

La raison en est simple, je donne énormément d’heures de cours de sport et mes matinées se terminent à 13h15.

Jusque-là,  je prenais un petit déjeuner très complet en prévision de la fin de matinée – pas question d’avoir un coup de mou sur le Body Attack ou le Pump de 12h30, sans parler de samedi et dimanche avec des cours très cardio et pas de pause pour me restaurer.

Résultat j’attaquais la matinée en pleine digestion (même en me levant beaucoup plus tôt pour ma routine, à 10 heures mon estomac n’avait pas terminé sa part de travail), et il m’arrivait au minimum une fois par semaine de terminer la matinée totalement HS, au bord du gouffre, à l’agonie, autant dire … morte.

J’ai changé les choses du jour au lendemain presque malgré moi, durant la préparation au BNSSA.

Epuisée par le rythme de la formation, j’ai bien eu le courage de me lever pour ma méditation chaque matin, mais dès le deuxième jour… la routine (cette routine m’a également changé la vie … je vous en parlerais dans un autre article), s’est réduite à un thé vert point à la ligne.

Autant dire que la séquence « petit déjeuner » est passée à la trappe.

Etonnement ce matin-là n’a pas été plus difficile que le précédant. L’eau n’était pas plus froide, mon maillot de bain pas moins accueillant et mes palmes toujours à ma taille.

J’ai mangé une gamelle normale à 13h30 (donc en ayant jeûné plus de 16 heures avec une activité aquatique de 2 heures et 2 de théorie), et pris une collation dans l’après-midi après la deuxième période de natation.

Repas léger à 19 heures et une nuit d’un sommeil écrasant … pour recommencer le lendemain. La formation durait du lundi au vendredi inclus et j’ai repris mes cours le samedi avec 5 heures d’affilées.

Inutile de préciser que tous les stagiaires étaient dans le même état que moi … fatigués.

La seule petite différence entre nous tous tient à mon âge. 32 ans d’écart entre la cadette et moi.

Je n’ai pas repris mes habitudes alimentaires après cette semaine. Je n’en ai pas eu envie parce-que je me sentais bien, et j’ai la chance de travailler dans une salle ou je peux me peser régulièrement sur une balance à impédancemètre. C’est un peu moins précis que la pince à plis, mais pour observer que ma composition corporelle ne se dégrade pas c’est parfaitement suffisant et beaucoup plus rapide.

Bonne nouvelle … après le premier mois et malgré ma fatigue – (j’ai mis longtemps à me relever de mon stage 😉 en premier lieu psychologiquement parlant … ), le pourcentage de masse grasse et maigre était resté le même … mais j’avais perdu du poids.

Je dis « mais », parce-que j’y fais très attention compte tenu de mon âge justement, ou les choses peuvent très vitre être bouleversées et se dégrader.

J’ai fait une autre mesure avant de partir en congé fin Aout et constaté que les pourcentages n’étaient plus du tout les mêmes. + de muscles… moins de gras…

15 jours de vacances à moto avec des repas plus ou moins bien équilibrés, mais surtout beaucoup plus importants quantitativement, et toujours ce jeûne de 16 heures, (1 journée avec 19 heures parce-que je n’ai pas vu le temps passer)… : au retour poids et composition corporelle stables.

Depuis septembre je n’ai effectué que 3 pesées pour m’assurer simplement que cela me convient car je n’ai pas le droit de jouer avec mon corps. Il est mon outil de travail et chaque semaine je m’adresse à beaucoup trop de monde pour prendre les choses à la légère. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’ont poussée à arrêter la compétition notamment les courses nature que j’affectionne particulièrement. Il est hors de question de risquer une blessure.

3 pesées qui confirment que cette manière de m’alimenter m’est totalement bénéfique puisque mes valeurs ont varié considérablement entre masse grasse et masse musculaire … – 11 %  graisse +  9% muscle, et finalement j’ai pris 400 grammes.

Je dors comme un nourrisson (quand mon percepteur reste tranquille).

Je n’ai jamais de fringale.

Je n’ai pas eu d’hypoglycémie.

J’ai une pêche d’enfer

Pas de courbatures, de tendinites, de déchirures

Pas de problème de faiblesse immunitaire, je n’ai pas été malade cet hiver (si on peut parler d’hiver … mais jusqu’à présent la grippe par exemple ne m’a pas atteinte)

Pas de soucis de mémoire.

Pas/plus de problème de régulation thermique corporelle.

J’ai l’impression d’avoir développé une sensibilité particulière à certaines odeurs et goûts… (mais ça c’est subjectif.)

Alors que se passe-t-il en profondeur ? 

Ces périodes de calme pour l’organisme lui permettent simplement de se purger, de se reposer, et se préparer aux apports qui surviennent ensuite.

Toute activité nécessite de l’énergie et digérer en demande une incroyable dose. La digestion utilise plus de 50% de nos ressources nerveuses. C’est la raison pour laquelle après manger on ressent parfois un « petit coup de barre ».

Soit l’apport est de mauvaise qualité, et/ou trop important, et la digestion est lente douloureuse, et fatiguante.

Soit l’apport est consciencieusement évalué, les aliments de qualité, le temps passé à les ingérer suffisant et les choses se passent harmonieusement – il suffit de consacrer un petit répit à son organisme juste après manger pour lui permettre (toujours cette bienveillance), de faire son travail correctement pour retirer les bénéfices immédiats de la prise d’un repas.

Je ne suis pas une experte du jeûne quel qu’il soit. J’observe personnellement qu’il me convient – mais ce qui est certain c’est qu’en jeûnant on n’apporte pas de glucoses (sucres) à notre corps, qui se retrouve en état de stress et vient puiser dans ces propres réserves de graisse pour fournir au corps l’énergie dont il a besoin… les chercheurs de l’Intermountain Médical Center (Murray – USA), ont démontré que le jeûne provoque une élévation importante du niveau d’hormones de croissance (GH), sécrétées par notre corps. Cette fameuse hormone dite « brûleuse de graisse » permet de protéger la masse musculaire et de réguler le taux de glucose sanguin … mes mesures personnelles le confirment !

Et donc : 

Si l’envie vous prend de jeûner retenez simplement qu’il va se passer quelque chose et que comme tout changement – cela peut-être dérangeant.

Accueillez ces changements et sans aucune culpabilité ajustez votre manière de faire. Dans tous les cas si vous êtes malade, ou si vous avez des problèmes cardiaques – ne commencez pas avec des périodes trop longues. Parlez-en éventuellement à votre médecin …                                             Une observation sur 24 heures me semble raisonnable et parfaitement contrôlable, car à moins d’avoir un métabolisme hyper actif et une activité physique d’athlète il est peu probable que vous ayez des problèmes insurmontables. On a tous déjà sauté un repas sans tomber dans les pommes.

Si vous avez des doutes, commencez sur un week-end, je sais que c’est malheureusement en afin de semaine que vous vous jetez sur les repas les plus copieux mais alors choisissez avec soin le moment ou vous avez toutes les chances de passer avec succès cette petite épreuve. Et puis si vous vous sentez bien, tentez une autre fois dans la semaine. Peut-être que l’envie de le reproduire quotidiennement s’installera … ou pas. Ça n’a pas d’importance !

Ce que je pense personnellement et qui n’engage que moi – c’est que le jeûne est un formidable atout pour votre bonne santé et qu’il peut en plus,  vous aider à juguler certains problèmes générateurs de maladies. Alors que si notre corps n’est plus occupé à digérer il peut mobiliser son énergie vitale pour activer des capacités de nettoyage nécessaire à son auto-guérison.

C’est la merveilleuse loi de l’homéostasie !

“Tout système laissé à lui-même en l’absence de perturbation extérieure revient spontanément au bout d’un certain temps à son état d’équilibre (qui est un état de pleine santé, de joie, et d’abondance, si on revient à l’humain), ceci au travers de multiples processus régulateurs.”

Il m’est arrivé de faire de cures dans le passé notamment de raisin et j’avais observé que mon énergie était la même – tintée d’une sorte de légèreté pas uniquement due à ma perte de poids.

Pour moi le fait de manger est un processus long, et qui peut m’occuper à part entière (d’ou la naissance de mon blog  www.mangecomtuvis.fr.)

Manger ce dont j’ai besoin me permet de vivre ce que j’ai envie de vivre. Je prends donc grand soin à imaginer ce que j’ai envie de manger, choisir les aliments les mélanger, les cuisiner – même très simplement.

Je jubile à l’idée de préparer mes semis car je n’ai pas encore la possibilité de cultiver mon jardin toute l’année. J’ai commencé à recenser mes graines de l’an dernier, préparé un calendrier et j’observe de loin le jardin qui cette semaine encore m’a fait l’offrande de poireaux : les premiers que j’aie jamais planté – autant dire qu’ils ont une saveur indescriptible.

Je me rends compte qu’avec le temps je développe une extraordinaire sensibilité à certaines saveurs, je m’aperçois qu’en écoutant mes envies je suis systématiquement en phase avec d’une part mes besoins énergétiques quantifiable, et d’autre part la période de l’année c’est à dire les saisons, les éléments de la médecine traditionnelle chinoise.

Je remarque que mon plaisir croît en partageant ce qui me fait du bien… manger comme on vit est une philosophie. Parce-que manger c’est autant nourrir son corps, que son esprit.

 

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Si vous avez des questions, posez-les et j’y répondrais.

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Merci pour votre saine curiosité !

Solange

Maman de 4 grands enfants et bien-heureuse grand-mère ! Violoncelliste, praticienne de shiatsu, éducatrice sportive et professeur de yoga - je suis également triathlète, marathonienne intolérante au gluten et végétarienne. Je vis en cultivant ma singularité sans concession mais avec une réelle et sincère envie de partager ce qui est bon : c’est ce qui me donne l’énergie et la joie de vivre au quotidien ! Partager, manger, bouger, méditer, être soi-même en conscience.

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