Ravie de partager ceci avec vous

L’idée de cet article vient directement de ce que je vis aujourd’hui. 

La journée passe avec une extraordinaire fluidité. 

J’ai fait tout ce que j’avais à faire et j’ai du temps pour moi. 

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Ecrire et jardiner, cuisiner et lire. Dormir et méditer.Courir et manger.

Recevoir des amis et échanger. Que vais-je choisir ? 

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« Il fait beau … et je cultive mon jardin : intérieur et extérieur. Au propre et au figuré. 

Je prends mon temps. Je prends du temps pour moi,  pour faire ce que j’aime le plus en dehors de mon travail. 

– Et vous … Avez-vous la possibilité de le faire ? 

« Ce dimanche, la vie, la douce vie … m’a fait un cadeau. 

J’ai pu passer une grande partie de la journée dehors, et j’ai commencé à préparer mon petit potager. »

C’est le début d’un des posts partagé sur instagram et facebook pour parler de ma joie de vivre. Encore elle. 

J’ai pleinement conscience du luxe que représente mon mode de vie. 

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J’ai choisi de faire ce que j’aime en saisissant au passage les opportunités qui se présentaient parfois après de difficiles  moments. 

Sans la conscience qu’il s’agissait d’opportunités. 

Mais pour faire écho à un précédant article – mon aptitude à voir le bon côté des choses tend à s’exacerber. 

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Peut-être ma vie n’est-elle (depuis quelques temps) qu’une longue succession de jolis évènements. 

Si je le pouvais … je passerais plus de temps. Tout le temps. 

« Si je le pouvais ». Combien de fois me suis je dis cette phrase sans en changer un mot ??

Aujourd’hui il faisait beau, j’ai envie de dire :

« Est-ce que je peux vivre plus souvent dehors ? »

Par dehors … je veux dire : au contact de la nature. 

Pour produire et récolter ce qui peut me nourrir. 

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Une discussion entre amis la semaine dernière m’a fait entrevoir avec un peu plus d’acuité encore, la nécessité de choisir vraiment ce qui dans ma vie me rendra la plus autonome possible en respectant au maximum mon prochain, la planète et par conséquent moi-même.

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Etre dans mon jardin est une grande chance à plus d’un titre :

  • j’ai un jardin.
  • j’y plante des légumes, et récolte des fruits qui poussent tordus mais sans traitement depuis que je vis ici. 25 ans. 
  • j’y consacre du temps. 
  • j’ai du temps à y consacrer.
  • je prends le temps de le faire. 
  • j’aime ça
  • j’ai choisi

 

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Prendre du temps, quel qu’il soit pour moi. 

Pas forcément productif d’un point de vue matériel. 

Mais j’ai envie de vous proposer ici encore des pistes … de « farniente » qui peuvent l’être plus ou moins, en fonction de vos aspirations, vos souhaits, ou de votre personnalité. 

Je parle de moi : étant la seule personne que je connaisse un tantinet. 

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Prendre du temps peut revêtir bien des visages.

 

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  • Prendre … à bras le corps le temps de m’assoir et de lire au beau milieu d’une journée – 1/4 d’heure. A l’heure du déjeuner par exemple, mais je ne déjeune pas,  ou bien, avant d’aller donner un cours.                                                                                                   
  • Ne rien faire … est une option. Une autre manière de prendre du temps. En ne faisant rien, je laisse à mon cerveau la possibilité d’échafauder des projets, … de rêver. En rêvant je peux imaginer sans risque de faire des choix, en pesant le pour et le contre.
  • Regarder mes chats vivre quelques secondes, quelques minutes … et en tirer un grand apaisement. 
  • Méditer … c’est laisser mon cerveau la possibilité de projeter mentalement et lui enseigner jour après jour la, richesse du moment présent. La richesse de ce qui n’est pas … et peut-être sera. 
  • Courir, faire du sport, rouler à moto  … à l’extérieur, en phase avec mon environnement. thumb16-10
  • Appeler un/une amie au téléphone au lieu de lui envoyer compulsivement un message pour prendre de ses nouvelles. Entendre sa voix. 
  • Regarder une vidéo ou un film dont j’ai entendu parler 
  • Préparer un repas de fête pour ce soir. Ou rien ne justifie de faire la fête … à part le fait d’être vivant et heureux. 
  • Repeindre la cuisine. Parce-que j’aime l’idée de changer d’horizons sans changer de maison. Et la cuisine est un petit monde à elle seule, ou j’aime me retrouver.
  • Prendre le temps de prendre un bain … froid à l’extérieur car je n’ai pas de baignoire, mais l’envie d’aller jusqu’au plan d’eau m’a souvent titillée. 
  • Prendre le temps de goûter ce délicieux miel …
    • Prendre le temps de …vivre ma vie.

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En écrivant ces mots je m’aperçois que je ne suis pas du tout en phase avec ce que j’écris. 

Je prends très rarement le temps par rapport à ce que j’imagine faire. 

Beaucoup plus que par le passé, mais encore très rarement.

Je m’aperçois aussi que j’ai souvent l’opportunité de le faire. 

Mais comme une éphémère dans les phares d’une voiture …

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Est-ce que vous avez déjà vécu ça ? C’est un phénomène complètement délirant. 

Je me souviens d’une retour de vacances tardif en voiture avec mon grand père. La route était très étroite et nous circulions assez lentement. De toute manières à cette époque, nous circulions très lentement. Subitement le pare brise a été envahi par une multitude de petits insectes qui se jetaient littéralement sur la voiture. Aveuglées autant qu’attirées par les phares de l’auto, leur courte existence était abrégée d’autant par la folie qui s’était emparée d’elles. C’était effarant, effrayant. 

Circuler dans cette nuée n’a pas duré très longtemps. Par chance mon grand père a eu le réflexe de se ranger sur le bas coté et d’éteindre les phares. 

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Il a fallu encore quelques minutes avant que les petits chocs provoqués par la chute des insectes sur la carrosserie ne s’estompent. Nous avons ensuite repris la route sans plus rien croiser. 

La preuve de ce que nous avions vécu était visible le lendemain, lorsqu’au matin nous avons déchargé la voiture des dernières valises abandonnées la veilles pour aller nous coucher. 

Les phares, les vitres et la carrosserie portaient les traces de cet effroyable autant que rapide carnage.) 

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Prendre le temps d’écrire ces mots.

Me donner l’occasion d’écrire ces mots. 

Me donner l’occasion de me souvenir de ce moment. 

Me donner l’occasion de le partager. 

M’offrir l’opportunité de revivre ce moment avec mon grand-père. 

M’offrir ce temps … 

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Et voilà qu’en changeant d’angle de vue ce temps offert – à moi-même – est encore plus important, plus riche. 

C’est en cultivant une manière positive de voir les choses que je peux leur accorder une plus grande valeur. 

J’en suis reconnaissante. 

J’ai la très grande chance de m’offrir ce temps en travaillant parfois (avec mon violoncelle par exemple : l’intérêt du travail réside dans le travail lui-même et non plus dans l’objectif à atteindre depuis que j’ai choisi de ne plus en faire mon « gagne pain » principal). Je m’offre une suite de Bach. 

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En lisant des articles qui nourrissent ma culture et permettent à ma petite échelle, de semer de petites graines de curiosité chez les personnes qui me lisent. 

En écrivant 

Avec ce que cela comporte de risque si je suis lue. 

Une fois encore je n’en retiendrais que ce qui est positif. 

Le plus grand des risques pour celui qui lit est de sortir changé de sa lecture. 

L’indifférence ne comporte aucun risque sinon celui de passer à côté de quelque chose … sans conscience : donc sans risque. 

Le plus grand des risques pour moi est le même que lorsque je médite ou m’offre du temps : une rencontre avec moi-même. 

Prendre du temps pour soi : c’est s’offrir l’opportunité de se rencontrer soi-même. 

Et se co (n) – naître permet de vivre plus ouvert, plus en phase avec ce qui nous entoure.

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Hop … j’ai envie de sortir courir !

 

Solange

Maman de 4 grands enfants et bien-heureuse grand-mère ! Violoncelliste, praticienne de shiatsu, éducatrice sportive et professeur de yoga - je suis également triathlète, marathonienne intolérante au gluten et végétarienne. Je vis en cultivant ma singularité sans concession mais avec une réelle et sincère envie de partager ce qui est bon : c’est ce qui me donne l’énergie et la joie de vivre au quotidien ! Partager, manger, bouger, méditer, être soi-même en conscience.

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