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Littéralement SHIATSU veut dire : « Pression avec les doigts »
Il s’agit d’une thérapie complète basée sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise.
Elle s’appuie donc sur la connaissance de différents outils au nombre desquels la diététique, l’acupuncture, la psychologie, les moxas (qui sont des pointes de chaleurs qu’on approche de zones précises), les techniques de tuina etc...
Il existe plusieurs sortes de shiatsu en raisons de l’évolution de la pratique au cours des siècles.
Le shiatsu le plus pratiqué actuellement est une sorte de relaxation dispensée essentiellement dans les instituts de massages, thalasso, bien être.
Son existence – sous le nom d’ANMA – remonte au 16 ème siècle ou le Japon s’étant replié sur lui-même on avait oublié les principes de la MTC : les aveugles du fait de leur grande sensibilité en restaient les seuls pratiquants.
200 ans plus tard, à la ré ouverture du Japon, la pratique s’est officialisée a pris le nom de SHIATSU et MASUNAGA y a ré intégré toutes les bases de la MTC – à savoir l’harmonie des méridiens avec leurs trajets précis, l’harmonie YINYANG, l’harmonie des 5 éléments de diagnostic (Bilan par la vue, par l’odorat et l’écoute des sons, par l’Ouïe, par le toucher).Le trajet des méridiens qui sont des zones de circulation de l’énergie, a été misen lumière par des scientifiques et publié dans le « Journal of Electron Spectroscopy et related phenomena ». Ils ont utilisé un scanner sur des points de non-acupuncture et des points d’acupuncture. Les tomodensitométries ont révélé une distinction claire entre les structures anatomiques des points de non-acupuncture et des points d’acupuncture. Pas de magie donc.
Pour la médecine traditionnelle chinoise, la bonne santé dépend de la bonne circulation de l’énergie vitale – pour le praticien le symptôme n’est pas un ennemi à combattre mais bien un message du corps pour alerter sur un dysfonctionnement. Le praticien cherchera à savoir quels sont ces dysfonctionnements, ces déséquilibres – les différents bilans l’aideront à les interpréter pour pouvoir agir et ne pas les laisser s’amplifier.
Chaque méridiens est connecté à un organe – chaque organe « parle » d’un ensemble de facteurs physiques, émotionnels psychologiques. Le déséquilibre sera sensible au toucher (qui est l’ultime bilan avec l’AMPUKU) et significatif avec des zones en plénitude tandis que d’autres sont en vide. C’est par une pression stable et concentrée, progressive et verticale, que le praticien de shiatsu masunaga permettra à l’énergie de circuler harmonieusement.
Le Shiatsu Masunaga est une démarche spirituelle, qui place donneur et receveur au même rang. Deux partenaires pour une relation de personne à personne ou la compassion pour la vie en général est primordiale.
Il ne s’agit pas d’un massage mais bien d’un art ou la respiration, la théorie, la technique, l’intuition et le travail du praticien sur lui-même sont également importants. Pour Masunaga le praticien doit développer deux sensibilités : primitive (intuitive) et différentielle (cutanée) – l’une nécessitant la neutralisation de l’autre pour être efficiente.