Ravie de partager ceci avec vous

« Ton regard, ton sourire, et tes attentions peuvent être source de bonheur. » Thich Nhat Hanh .

Je reviens te parler de joie. Si tu sens que tu perds patience alors reste ! Continue à lire. Ce texte t’est aussi destiné. Je manifeste ma joie au quotidien avec aisance : c’est naturel.

Pendant de trop longues années «j’ai fait la gueule». Mon entourage disait que je n’étais jamais contente. On m’a même qualifiée de «pouliche ombrageuse», «fleur de cactus », ou «passionaria»… tu vois le truc ? C’était l’enfer… . Je me suis conformée – j’ai fait la gueule. J’étais tellement mal. Totalement inconsciente et déconnectée de mes rêves, perdue loin de mes émotions, j’ai parfaitement épousé le moule.

Sincèrement.

Avec beaucoup d’application j’ai pris l’habitude de reproduire les mêmes comportements, jour après jour. Avec les mêmes conséquences bien entendu, qui ont validé les circuits et ont construit ma personnalité. Enfin, UNE personnalité.

Inconsciemment j’étais incomplète, incomprise, insatisfaite, ingrate.

Je te parle de ça parce-que nous sommes tous concerné-e-s.

C’est toujours plus simple de rester dans ce qu’on connait. L’inconfort d’une situation est toujours moins stressant lorsque la situation est connue plutôt que lorsqu’elle amène une notion de risque …

J’ai dans mon entourage proche, une dame (que j’aime beaucoup) qui ne va bien que lorsque ça va mal. Je ne peux pas dire qu’elle est heureuse, mais je vois bien qu’elle se sent utile, intéressante, importante, enfin qu’elle trouve sa place dans des situations qui me semblent compliquées, négatives, toxiques parfois. Paradoxalement elle perd totalement pieds quand tout s’harmonise. Pour elle l’inconfort c’est quand ça va bien. Elle a crée des circuits cérébraux tellement forts qu’elle n’arrive pas à en sortir (circuits peu nombreux, qui la maintiennent dans le cadre – sa cage – relativement confortable). Et c’est finalement mieux pour elle. Et finalement c’est mieux pour chacun – si vivre présente un risque – négatif. Cela dit … Rien.

Il y a quelques jours j’ai reçu un message (c’est celui qui a déclenché l’envie d’écrire ce post, mais ce n’est pas le premier sur ce thème). La personne évoquait sa colère de voir la joie se manifester dans mon fil d’actualité et plus particulièrement dans un de mes programmes d’accompagnement.

Comme d’habitude à la lecture d’un tel message j’ai été sidérée – peinée : c’est que je ne comprends pas comment on peut nourrir l’envie, la colère, la frustration, le ressentiment contre quelque chose qu’on ne contait pas. Comment est-ce qu’il est possible d’avoir autant de souffrance et de ne pas s’en occuper. Comment ? Sans doute est-ce que finalement ces états d’être sont-ils exactement ce qu’elle aime dans sa vie. Au fond. Ou bien la peur de perdre ce qu’elle connait dépasse-t-elle le bonheur potentiel de se découvrir … de vivre.

La joie est une émotion vitale. C’est dans la joie que s’exprime la créativité, l’amour, la vie. Et c’est à mon sens la seule raison pour laquelle je suis là. Cultiver cette joie. Avec gratitude.

Chaque jour est l’occasion d’une nouvelle aventure, d’un apprentissage, d’enrichissement. Parfois dans l’inconfort. . 💚Merci à toi qui par ce message – me rappelle pourquoi je suis là.

Sourire, vibrer, rire, aimer. Je kiffe la vie et je t’invite à entrer dans la danse !

👉🏽Le programme de groupe des Semeurs est permanent – et « Soitoimaime » débute quand tu le décides …

Ne reste pas dans cet état – il y a bien d’autre chose à partager.

Solange

Maman de 4 grands enfants et bien-heureuse grand-mère ! Violoncelliste, praticienne de shiatsu, éducatrice sportive et professeur de yoga - je suis également triathlète, marathonienne intolérante au gluten et végétarienne. Je vis en cultivant ma singularité sans concession mais avec une réelle et sincère envie de partager ce qui est bon : c’est ce qui me donne l’énergie et la joie de vivre au quotidien ! Partager, manger, bouger, méditer, être soi-même en conscience.

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